Sujet : La gouvernance mondiale : chantier ou utopie ?
erreurs à éviter : -oublier la vision hist du sujet (SDN ONU)
-être esclave des 2 gds moments géopol dep 1990
- limiter le sujet aux gdes puissances, en particulier aux EU
-limiter les références aux géopol am
-tomber dans le piège d'une simple vision binaire : oui/non
il fallait : - penser à tous les acteurs de la gouvernance, de l'ONU à la société civile
-être analytique en cherchant les causes, effets et solutions de la faiblesse de la gouvernance
- avoir un propos nuancé
-s'appuyer sur des avis et des visions multiples
INTRODUCTION
Il y a quelqus jours, le 2 juin 2017, le Président
américain Donald Trump a décidé de retirer les Etats-Unis des accords de Paris
sur le climat signés par 195 Etats du monde, soit tous les pays du monde. Pour
autant, ce retrait ne sera pas effectif avant 4 ans. La COP21 est en effet un
long processus de négociation dont l’objectif
est de limiter les émissions de gaz à effet de serre dont l’essor favorise le
réchauffement climatique. Elle est le fer de lance d’une
gouvernance mondiale débutée il y a plus d’un siècle. Dès la fin du
XIXème, on assiste en effet à l’essor du droit international et à la signature de multiples conventions, en particulier à
Genève. C’est dans ce contexte que le Français Léon Bourgeois développe l’idée
d’un solidarisme entre les nations. La cataclisme de la Première Guerre
mondiale motive le Président américain Wilson à mettre en place une institution internationale. Mais la société des
Nations échoue à empêcher un nouveau conflit mondial. De même, en 1944 et 1945,
de nouvelles instances sont fondées : FMI, ONU…mais elles sont
partiellement bloquées par la Guerre froide. C’est
la fin du monde bipolaire qui permet de relancer la construction (toujours
inachevée) et la légitimation de la gouvernance mondiale. Celle-ci
correspond à une volonté de coopération entre les
Etats, mais aussi d’autres acteurs internationaux (nombreuses ONG à la COP21
par exemple). L’objectif est de réguler un monde de plus en plus interdépendant
lié à la mondialisation, mais aussi chaotique. Conflits, terrorisme,
cyberguerres, piraterie… Les exemples ne manquent pas pour illustrer l’idée de
l’échec de la gouvernance, voir de son inexistence.
Impliquant des problèmes et aussi des valeurs communes,
la gouvernance a besoin d’une communauté internationale. Or, pour le
géopoliticien français Pascal Boniface, « la communauté internationale, c’est comme le monstre du Loch
Ness ; tout le monde en a entendu parler, mais personne de l’a vu ».
De son côté, Serge Sur, parle du « fantôme
de la gouvernance ». Celle-ci ne serait donc
qu’utopique, un idéal à atteindre, mais impossible à mettre en place. De
toute évidence, la question de la gouvernance pose la question du
positionnement des puissances occidentales et de leurs valeurs face à un monde
caractérisé par des émergents qui veulent une meilleure place dans les
instances internationales souvent issues de l’après Seconde Guerre mondiale.
Pourquoi, malgré une interdépendance accrue liée
à la mondialisation, la gouvernance mondiale, mécanisme pourtant si souhaitable
est-elle si difficile à mettre en place ? Autrement dit, malgré un
contexte favorable, quels freins empêchent la construction de la gouvernance et
comment y remédier ? Il s’agit d’abord de voir que le chantier de la
gouvernance est ancien et que les réalisations sont réelles, mais qu’à
plusieurs titres elle reste largement perfectible et éloignée de principes
peut-être trop utopiques en raison de freins nombreux ; finalement, malgré
un nouveau contexte néo-national difficile, les perspectives semblent pourtant ouvertes
partout dans le monde vers une gouvernance accrue.
Analyse des termes du sujet : La gouvernance mondiale : chantier
ou utopie ?
Introduction de Laure très intéressante :
PLAN et développement rédigé de Louis
·
Plan possible : axes
de chaque partie
I/ Un chantier ancien qui s’est accéléré depuis la fin de la
Guerre froide vision hist du
sujet, évolutions face attitude am
II/ Un mécanisme encore imparfait en raison de freins
nombreux analyse
de la gouv par thèmes puis des freins
III/ Malgré un contexte défavorable, la gouvernance peut-être
irréversible vision pol du sujet et perspectives
vues du monde entier
Plan alternatif : thématiques = analyse des forces et faiblesses de la
gouvernance aux niveaux : éco-fin, pol et géopol et soc-env
Défaut : nécessite une rigueur analytique sur les causes
des manques et de penser à une perspective
CROQUIS
PROPOSITION DE LEGENDE
Légende intéressant d'Anaïs
Quelques réalisations intéressantes :
Marine
Léa
Julien
CONCLUSION
Depuis la création de la SDN, la gouvernance est un chantier
sans cesse en évolution, mais largement imparfait en raison de freins nombreux
liés à la mainmise historique des Occidentaux sur les instances décisionnelles
clés. Si le regain nationaliste et identitaire semble un réel problème et
implique même un certain recul à l’image du retrait américain de la COP21, la
mondialisation implique une forte interdépendance qui peut rendre la
gouvernance irréversible. Loin d’être utopique, la gouvernance est un chantier
constant dont le nœud du problème est que la gouvernance doit vraiment
être mondiale et non plus seulement occidentale. Même s’il ne faut pas oublier
qu’ils en sont à l’origine grâce à leurs valeurs, les Occidentaux doivent
accepter le partage du pouvoir dans un objectif d’un mieux-être planétaire. La
réforme du Conseil de sécurité en est le parfait exemple. Les Européens,
moteurs de la gouvernance mondiale, doivent accepter l’ouverture aux émergents
afin que la gouvernance reflète plus le monde multipolaire et éviter les
tentations de repli et la rendre à nouveau non utopique mais difficile. Il est
probable que Trump ne fasse que passer. Reste donc les émergents qui semblent
prêts à œuvrer pour la gouvernance mondiale. Au dernier G20, l’image de Xi
jinping faisant de la Chine le fer de lance de la mondialisation est étonnante.
Mais leurs postures souverainistes parfois liés à leur passé de pays colonisés
est un réelle incertitude Même si le monde néo-national annoncé par Badie et
Foucher dans leur dernier livre peut rendre également sceptique, c’est
l’accumulation des problèmes qui, paradoxalement, peut rendre optimiste sur
l’essor de la gouvernance car plus que jamais elle est souhaitable et
souhaitée, non pas seulement par les Etats, mais aussi par les peuples, acteurs
clés des relations internationales du 21ème siècle.
Conclusion de Luce et de Marie AD
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