Sommaire 2018
1 Le modèle économique japonais depuis 1945 - janvier 2018
2 Les crypto-monnaies - janv 2018
3 La crise ukrainienne - février 2018
4 Les JO, enjeu de la Guerre froide - mars 2018
5 Géopolitique des séries et du cinéma -mars 2018
6 L'économie souterraine en Afrique - mars 2018
7 Zara, réussite d'un homme et d'une firme
I. https://www.youtube.com/watch?v=QPgjdT4cJDg : une vidéo qui explique bien la stratégie commerciale de Zara
Sujet 6 : L'économie souterraine en Afrique (mars 2018)
Sujet 5 : avril 2018LA GÉOPOLITIQUE DU CINÉMA ET DES SÉRIES
Sujet 4 : Les Jeux olympiques, enjeu de la guerre froide
Sujet 3 : la crise ukrainienne
Quelques stat et cartes pour compléter le texte :
2 Les crypto-monnaies - janv 2018
3 La crise ukrainienne - février 2018
4 Les JO, enjeu de la Guerre froide - mars 2018
5 Géopolitique des séries et du cinéma -mars 2018
6 L'économie souterraine en Afrique - mars 2018
7 Zara, réussite d'un homme et d'une firme
Zara, la réussite d’un patron et d’une firme - mars 2018
I.
ZARA : les secrets du succès
L’enseigne a été créée à la Corogne, en Galice, en 1975
par Amancio Ortega, et fait partie du groupe Inditex. Aujourd’hui, Zara est l’un
des leaders dans le domaine de l’habillement. La marque doit son succès en
particulier à sa politique d’innovation, qui, chez ses principaux rivaux, était
fermée et linéaire. En effet les articles étaient dessinés en un nombre limité,
avant d’être produits en grandes quantités et à faible coût (en Afrique et en
Asie), puis envoyés en Europe. Mais à partir des années 1980, la création de vêtements
chez Zara est basée sur la demande des clients : 350 designers dessinent les
modèles en s’inspirant des grands défilés et des tendances actuelles, qui
seront ensuite produits très rapidement et en petite quantité. Ainsi, Zara
change environ 30% de sa collection et de sa vitrine tous les 8 jours, ce qui
incite fortement les clients à acheter.
Zara se distingue des autres entreprises en terme de communication.
Alors que ses concurrents dépensent environ 3,5% de leur CA dans la publicité,
l’enseigne n’en utilise que 0,3%. Puisque les collections sont rapidement
renouvelées, il n’y aurait aucun intérêt de promouvoir un produit qui ne serait
plus en rayon quelques jours plus tard.
De plus, la majorité des articles sont fabriqués en
Espagne et en Europe (65%), ce qui permet à la marque de garder le contrôle sur
la production et la livraison. La sous-traitance en Asie ne représente que 35%.
Cette chaîne d’approvisionnement courte et efficace garantit le renouvellement
hebdomadaire des rayons.
Cette stratégie commerciale fait le succès de Zara, qui
représente aujourd’hui 33% du holding Inditex. En 2016, son bénéfice net a
augmenté de 10% et son CA est de 18M d’euros. Ortega figure parmi les hommes
les plus riches de la planète, avec un patrimoine estimé à 79,5 milliards de
dollars.
II. Plagiat et démocratisation
Dès le départ c’est un plagiat, en effet Ortega copie un déshabillé de luxe. C’est là que surgit le concept de ZARA :
copier le luxe afin de produire des séries de modèles à des prix défiant toute
concurrence. C’est une idée de génie car le luxe fait rêver et fera toujours rêver.
Cependant, il y a peu de grosses productions : seulement 10 000 et 15 000
exemplaires sont produits pour chaque pièce. Les modèles sont changés toutes
les semaines : c’est le phénomène de « fast fashion ». Il y a donc une volonté de démocratisation de la
haute couture. Aujourd’hui, de célèbres mannequins portent des vêtements
ZARA. La marque dispose également de ses propres créateurs qui créent ainsi des
modèles propres à ZARA. ZARA cherche finalement à se défaire de cette image de
firme qui copie les autres en se dotant d’une gamme de vêtement propre à elle même si elle continue
de copier le luxe.
III.
Zara ; les défis actuels
Dans un contexte de mondialisation de la mode, Zara fait
face à de nombreux enjeux. Du côté économique, l’enseigne doit proposer une offre toujours plus compétitive
face au web américain et aux géants chinois qui proposent des offres toujours
plus attractives. Mais sa réactivité lui offre une longueur d’avance puisqu’elle
ne planifie que 15% de sa production contrairement aux autres entreprises qui
prévoient plus de 60% ; cela lui permet d’attirer la clientèle quotidiennement puisqu’elle oriente ses productions en fonction des modèles qui
remportent le plus de succès et ainsi ne garde pas un trop gros stock. De plus, cette méthode lui permet de prendre
des responsabilités au niveau environnemental et de lutter contre le gaspillage
grâce à son faible stock d’invendus.
Au niveau social, apres plusieurs scandales dont
notamment celui d’une usine sous-traitante de
Zara en Turquie, Zara s’engage à respecter des
conditions de travail correctes ainsi qu’à ne pas faire travailler les
enfants.
Pour augmenter sa notoriété Zara a aussi lancé son site web et créer une nouvelle
marque « Zara home » (2003) pour étendre son
influence. Enfin la stratégie de Zara est basée sur l’innovation, l’entreprise
cherche à attirer la génération millenium comme par
exemple en développant des vitrines
virtuelles, remplaçant les mannequins. Son immense succès lui a permis d’implanter des magasins sur tous les continents, qui sont
situés de plus en plus à côté des magasins de haute
couture.
SOURCES :
I. https://www.youtube.com/watch?v=QPgjdT4cJDg : une vidéo qui explique bien la stratégie commerciale de Zara
II. Articles Le Figaro et les Echos
III. D’après le podcast du 03/04/2018
sur Europe 1, « Comment Zara l’a emporté sur H&M »
L’Économie
souterraine en Afrique
L’économie
souterraine ou informelle regroupe trois formes d’activités différentes :
l’économie générée par le travail au noir, les délits économiques, les
activités criminelles ou délictuelles et leur recel. Ce secteur d’activités
échappe au regard ainsi qu’à la régulation de l’État et donc à toute
imposition.
Afin d’étudier le sujet dans son
intégralité nous allons étudier premièrement ce qui a provoqué l’émergence de cette
économie (I) puis montrer en quoi elle est hétérogène (II) et finalement
expliquer en quoi ce secteur informel est un levier de croissance pour
l’Afrique (III).
Les
années de 1950 à 1980 se sont caractérisées par une croissance démographique
très importante (24% de croissance démographique/an) en Afrique. Malgré une
croissance démographique forte, nous assistons à une croissance des emplois
faible durant cette période (2%/an). Cette croissance faible amène les
africains à chercher du travail dans un secteur autre que le secteur formel :
le secteur informel. En effet les activités dans ce secteur permettent aux
africains de s’assurer un revenu ; c’est un amortisseur social.
De plus, dans le secteur
informel, la majorité des emplois proposés sont des emplois qui ne nécessitent
pas un niveau d’étude minimum, ce qui permet aux africains d’accéder à un
revenu rapidement et facilement dans une société où le taux de scolarisation
est faible (moins de 15% des élèves parviennent au second cycle en Afrique
subsaharienne).
À cela, nous pouvons ajouter que
les emplois dans le secteur informel rapportent plus que ceux dans le secteur
formel (135€ pour une tonne de blé contre 11 000€ pour une tonne de cannabis).
Également, en Afrique, le
contexte économique n’est pas optimal avec des infrastructures industrielles
vétustes, un système bancaire fragile et donc peu d’investissements des
Africains. Ce contexte hostile ne permet pas un bon développement du continent
et donc du secteur de l’emploi.
Même si en Afrique, l’économie
souterraine est très présente, elle reste hétérogène.
« La
part de l'économie informelle décroît quand le niveau de développement
augmente » (citation d’un représentant du FMI). En effet, l’ancrage profond ou non
d’une économie informelle dans un pays dépend de son développement. En cela
nous pouvons certifier que l’économie informelle est hétérogène en Afrique.
Cette hétérogénéité se perçoit dans le taux d’actifs (hors emplois dans
l’agriculture) travaillant dans le secteur informel qui diffère en fonction du
pays étudié : ce taux allant de 30% à 90% des actifs.
Également, le PIB de certains pays est plus
affecté que d’autres par cette économie : au Nigéria et en Tanzanie le
secteur informel représente entre 50% et 65% du PIB contre 20 à 25% du PIB en
Namibie, sur l’île Maurice et en Afrique du Sud.
L’Afrique subsaharienne est l’une des régions
où l’économie informelle pèse le plus avec une moyenne de 38% du PIB entre 2010
et 2014. (23% en Europe et 40% en Amérique Latine).
Mais cette hétérogénéité n’empêche pas que ce
secteur soit allégorie de la croissance.
Premièrement,
le secteur informel est très présent en Afrique comme nous l’avons montré
précédemment. Ce secteur permet de créer de nombreux emplois ce qui permet
d’augmenter les revenus des actifs. Cette augmentation des revenus entraîne une
augmentation du pouvoir d’achat et donc de la consommation. Par conséquent une
augmentation de leur niveau de vie dans le même mouvement. Cela est donc
vecteur de croissance.
De plus, pour que cette croissance
s’intensifie il faudrait que ce secteur informel se formalise pour que les
États tirent profit de ce marché lucratif. Imposer des prélèvements sur ces
activités permettrait aux États de profiter de ce secteur et donc de se
développer. En effet, un rapport du FMI (2017) conseille aux États africains de
réformer ce secteur afin de le formaliser. Cette prise de conscience du profit
à tirer de ce secteur économique s’est aussi faite par les élites
africaines :
« Faciliter
la formalisation représente l'unique option politique viable pour le programme
de transformation africain en vue de réaliser ses objectifs » (Suffyan Koroma, économiste en chef à la FAO).
Également le secteur informel est vecteur d’égalité homme/femme ce qui
est une forme de croissance. En effet, en Afrique Australe, sur les emplois
créés dans ce secteur 70% ont été bénéfiques aux femmes ou encore 50% des commerçants
(informels) sont des femmes en Afrique de l’Ouest.
Dans une Afrique désordonnée, s’est développée
l’économie informelle qui désormais représente une grande partie de l’économie
africaine. Même si ce phénomène reste hétérogène, sa présence est très
importante. Ce secteur informel apparaît autant comme une opportunité que comme un défi, celui de la
formalisation ; levier de la croissance.
Sources :
www.afrique.latribune.fr
www.afrique.lepoint.fr
www.monde-diplomatique.fr
Sujet 5 : avril 2018LA GÉOPOLITIQUE DU CINÉMA ET DES SÉRIES
Les séries américaines : en quoi sont-elles
extraordinaires (au 1er sens du terme) ?
Les séries américaines sont extraordinaires avant tout par
leurs moyens et leur qualité. Elles sont appuyées par des immenses producteurs :
des plateformes (Netflix) et des grandes chaînes de télé (ABC, HBO,…)
auxquelles s’ajoutent aujourd’hui les GAFAM (Amazon et Youtube
essentiellement). Ces gros moyens permettent des effets spéciaux, des
costumes et des décors toujours plus impressionnants (comme dans Game of Thrones). Ces séries vont de plus être
capables de recruter des acteurs déjà extrêmement connus comme Lady Gaga dans American Horror Story ou Penélope CRUZ dans la saison 2 d’American Crime story. Outre ces castings prestigieux, elles sont surtout capables de créer de
nouvelles stars interplanétaires. Dans ce domaine, les sitcoms de Disney et
Nickelodeon sont au 1er rang : Selena GOMEZ (Les sorciers de
Waverly Place), Miley CYRUS (Hannah Montana) ou encore Ariana GRANDE
(Victorious).
Elles
sont extraordinaires aussi par leur influence. En effet, leur diffusion est
mondiale : sur les 10 séries les plus téléchargées en 2015, 9 sont américaines. Ensuite, elles encadrent dès le plus jeune âge.
Effectivement de nombreuses séries animées sont très
populaires: quel enfant de France n’a jamais
regardé Scooby-Doo ?
Elles permettent de montrer aussi leur mode de vie et leurs technologies avancées
(les labos des Experts par exemple).
Enfin, elles sortent des rangs par leurs
diversités. Premièrement par la diversité des genres : il existe aussi
bien des comédies que des animés, ou des policières, etc… mais aussi par la
diversité des sujets abordés : certaines évoquent des sujets sensibles
comme le suicide avec 13 Reasons why par
exemple.
• Chronique
de Lilia HASSAINE dans Quotidien sur la rencontre de Kim-Xi et les animés
nord-coréen : https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/20h-medias-visite-historique-de-kim-jong-un-chine.html
• Interview d’Alain
DONTAINE par le Dauphine sur Games of Throne et la politique : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2018/03/19/les-lecons-politiques-de-game-of-thrones
• Article du
Figaro sur les séries Américaines et leur attrait (notamment en France) : http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/series/2014/09/19/28005-20140919ARTFIG00228-series-pourquoi-elles-rendent-les-telespectateurs-completement-accros.php
Les séries, excellent cours de géopolitique ?
Bien que les séries soient fictives, elles
sont un exemple intéressant des relations internationales. Chez certaines des
parallèles sont possibles avec la réalité, c’est notamment le cas de Games of Thrones. Dans son ouvrage La Géopolitique des séries, Dominique MOISÏ compare la guerre
que se livre les différentes maisons de l’univers de Games of Thrones avec le conflit au
Moyen-Orient où s’opposent
les diverses familles pour accéder au leadership de la région. L’accueil des réfugiés par Angela MERKEL
rappelle celui des sauvageons par Jon Snow, attaqué parce qu’il a voulu
faire le bien. La série Homeland nous expose les peurs de la
première puissance du monde, les Etats-Unis, face au terrorisme au lendemain du
11 septembre 2001. Entre interrogation sur l’ennemi, volonté de vengeance et illustration de la psychose de
l’Amérique, elle nous expose l’action des américains dans cette lutte. La série
européenne Occupied dénonce quant à elle les hommes politiques et
l’Union européenne. Elle imagine une Norvège occupée par la Russie et abandonnée par l’Europe ainsi qu’une Europe sans soutien des Etats-Unis face à cette
crise et menée par l’Allemagne, où le
dirigeant de la commission européenne ne se réfèrerait pas à Bruxelles mais à Berlin.
Il y a bien une intuition du monde dans ces séries, menant même à se demander
si ce sont les séries qui s’inspirent de la réalité ou bien la réalité qui s’inspire
des séries.
• Un bon résumé
de La Géopolitique
des séries de Dominique
MOISÏ : https://major-prepa.com/geopolitique/geopolitique-des-series-ou-le-triomphe-de-la-peur/
•
Pour une analyse plus globale du monde des séries : La revue Carto – Dossier
Paix et Guerre du petit écran : Géopolitique des Séries Télévisées
• L’émission Géopolitique, le débat de Marie-France Chatin sur RFI du
03/04/2016
Le cinéma et les séries, un outil de soft power.
Aujourd’hui on voit apparaitre sur le marché cinématographique
de plus en plus de films venant de Bollywood mais aussi de Nollywood (du Nigéria).
Nollywood est actuellement la deuxième puissance cinématographique au monde,
avec près de 50 films par semaine. Cette affirmation d’une émergence Africaine
s’observe aussi dans les studios Hollywoodiens avec des films tels que Black
Panthers. Où est mis en scène un pays qui serait l’antithèse des pays
sub-sahariens. Un pays technologiquement très avancé, riche de ses matières
premières et de ses traditions mais plus important encore qui n’aurait pas subi
l’Occidentalisation. C’est une des premières fois que les studios Hollywoodiens
ont mis des images sur une Afrique utopique qui semble gagner des partisans.
Cette montée en puissance de nouveaux acteurs est également à mettre en parallèle
avec les nombreuses critiques émises sur le cinéma et les séries
Hollywoodiennes. La série Homeland a été vivement critiquée pour sa représentation
du monde arabe parfois trop caricaturale. Par exemple lorsqu’ils avait pris
pour décor la rue Hamra à Beyrouth, qui devait être une zone contrôlée par la
Hezbollah, alors qu’elle est simplement une grande rue commerciale. En voulant
trop se positionner comme les sauveurs du monde, ils se retrouvent décrédibilisés.
Mais une des forces du soft power Américain est de mettre en scène ces
contre-cultures et ces critiques (Dear White People, ou encore Violetta) afin d’attirer
le plus de monde possible et de s’adapter à un monde multipolaire.
•
Pour en savoir plus sur Nollywood :
https://www.inaglobal.fr/idees/article/nollywood-et-naija-phenomenes-ou-industries-culturelles
•
Pour comprendre le changement de stratégie Américaine
(passage sur la catharsis politique) : http://notes-geopolitiques.com/un-monde-mis-en-scene/
• Site sur le
cinéma et la géopolitique : http://www.geomovies.it/en/
Complément d'informations : Carto a consacré un dossier sur ce sujet (n°33 de janv 2016) ; Pierre Conesa, spécialiste des conflits, va publier ds qques semaines le livre "Hollywar" où il montre comment le cinéma américain a tjrs façonné des ennemis de l'intérieur (Indiens Noirs) ou de l'extérieur (Communistes hier ou terroristes auj)
Sujet 4 : Les Jeux olympiques, enjeu de la guerre froide
Colle de recherche, 6
février 2018, groupe G (De Soos, Delort, Ferjoux)
1952 entrée de l’URSS dans
les Jeux, quelles motivations pour Staline ?
Les
Jeux olympiques sont initiés en 1896 par Pierre de Coubertin, qui à travers de
nombreuses disciplines sportives, cherche à véhiculer des valeurs pacifistes.
La plupart des pays du monde participent à ce rendez-vous sportif, très
médiatisé, tous les 4 ans. Tous, sauf certains pays du bloc de l’Est et
notamment l’URSS de Staline, qui n’entre dans la compétition qu’en 1952 aux
jeux d’Helsinki. Staline prend rapidement conscience de l’impact des JO, et en
pleine guerre froide, les terrains de sports se révèlent être de parfaits
fronts de combat, pour se confronter aux Etats-Unis de façon indirecte. Staline
sait que le sport, au même titre que la conquête de l’espace, fait partie des
domaines dans lesquels il peut concurrencer les Etats-Unis. Ainsi, dès sa
première participation l’URSS termine seconde de la compétition, et ne cesse
par la suite d’enchaîner les victoires. Ainsi les JO servent de tribunes
politiques à l’URSS qui à travers les victoires de ses athlètes, diffuse son
idéologie, et met en avant le fait que le modèle soviétique permet d’atteindre
un parfait équilibre : un esprit sain dans un corps sain. De ce fait le
modèle accentue son rayonnement à l’international, surtout dans les pays du
Tiers Monde. Staline a trouvé dans les JO un fabuleux outil de propagande à
l’ère du début des télécommunications.
Les JO de 1980, un cas
d’école ?
Les J.O. de 1980 ont lieu à Moscou
et sont marqués par le boycott d’une cinquantaine de nations à la suite de
l’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en 1979. Carter pose un
ultimatum : «Si dans un mois au plus tard, vos troupes n’ont pas évacué
l’Afghanistan, l’équipe olympique américaine n’ira pas à Moscou et nous
demandons à d’autre pays de s’abstenir aussi ». Ainsi seulement 80 nations sont
présentes et ces Jeux ne sont pas médiatisés.
Même
au sein du bloc de l’est, on sent des tensions : Kozakievwiez, un
perchiste polonais, fait un bras d’honneur au public de Moscou car les tribunes
favorisent son adversaire russe.
Pour
faire contre-poids, 4 ans plus tard, l’URSS décide de ne pas se rendre à Los
Angeles. Mais ce boycott est un échec puisque seulement 12 nations suivent
l’URSS et cela aboutit à la marginalisation de l’Union Soviétique.
Les
Jeux Olympiques d’hiver de 1980 sont également marqués par un
« miracle » sur la glace : contre toute attente, les Etats-Unis
battent l’URSS lors de la finale de hockey sur glace. L’entraîneur Brooks
déclare au président des États-Unis « notre modèle est le bon ».
Les
JO sont ainsi une représentation d’un monde bipolaire et représentent une
caisse de résonance du monde géopolitique.
EUA et URSS pendant la
guerre froide : 2 système sportifs opposés mais un objectif similaire
Quand le baron Pierre de Coubertin
crée les Jeux Olympique modernes en 1896 il permet aux différentes nations de
s’affronter pacifiquement en prônant l’amateurisme. Cela est remis en question
en 1952, quand l’URSS entre officiellement dans la compétition lors des Jeux
d’Helsinki.
En
effet même si le pays ne participait pas officiellement à la compétition,
depuis 1945 Staline met en place une « industrie » du champion :
on parle « d’homo sovieticus ». Les enfants à potentiel sont repérés
dès le plus jeune âge et de grands centres sportifs sont créés.
Les
sportifs soviétiques sont payés jusqu'à 12000 roubles par médaille d’or. Cette
stratégie est payante, dès sa deuxième participation en 1956, l’URSS passe
devant les États-Unis avec 37 médailles d’or contre 32. Ils restent les
premiers jusqu’au Jeux de Moscou.
Dans
le bloc de l’est, d’autres pays suivent l’exemple de l’URSS. Nadia Comaneci,
gymnaste roumaine de 14 ans, devient le symbole de l'excellence du sport
communiste, lorsqu’en 1976 lors des jeux de Montréal elle décroche la médaille
d'or avec la note exceptionnelle de 10/10. Cependant cette
« industrie » cache de nombreux abus. Les historiens ont révélé de
nombreux cas de dopage en particulier chez les nageuses de la RDA.
Même
si les Etats-Unis ne sont pas dans un tel mécanisme de production,
l’amateurisme n’y est pas davantage respecté. En 1980 grâce à leurs nombreux
sponsors ils firent pression sur le CIO pour abroger cette clause. Cette
décision marqua la fin de la domination soviétique sur les Etats-Unis.
Bibliographie
:
Sport et mondialisation, les dossiers du centre d’analyse stratégique,
01 août 2008
http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=254 pour une étude
approfondie sur le sujet http://www.reseau-canope.fr/pour-memoire/les-jeux-olympiques-des-enjeux-multiples/les-jeux-au-coeur-de-la-guerre-froide/le-cio-face-aux-relations-internationales-un-neutralisme-pro-occidental.html tableau indiquant le
nombre de médailles selon les années, pour l’URSS
Le Monde, Histoire de Jeux :
guerre froide sur glace (série
de 5 vidéos qui résume la Guerre Froide et les JO)
Cultivoo JO
et guerre froide (article
détaillé avec photos et informations sur d’autres événements géopolitiques).
France Culture La Guerre Froide fut aussi sportive Très précis, long format
Canopé
Sport et Guerre Froide Explique
les grands événements
Sujet 3 : la crise ukrainienne
Origines et aspects de la crise ukrainienne
de 2014
Groupe E (Arquier,
Calmenero, Ferrieres) janvier 2018
L'Ukraine
est un pays pauvre d'Europe de l'Est qui a acquis son indépendance en 1991 lors
de l'implosion de l'URSS. Elle est en proie à une série de crises politiques
depuis 2004 et la révolution orange.
Un pays fragile En
novembre 2013, le président pro-russe Victor Ianoukovitch met fin aux
négociations commerciales menées avec l'UE. En réponse à cette décision, des
manifestations se déclenchent à Kiev, réunissant 500 000 personnes. C'est le
début d'une nouvelle crise politique ukrainienne : les protestations
deviennent de plus en plus violentes et entraînent la destitution du président
le 22 février 2014, remplacé en mai par Porochenko.
Mais les causes de la crise – devenue ensuite une
véritable guerre civile - ne sont pas
simplement conjoncturelles. Le clivage profond entre les « deux
Ukraine » est à la fois historique, politique, économique, religieuse et
linguistique, et ces multiples ruptures internes sont aggravées par des
facteurs externes. L'Ukraine, qui a une position de carrefour en Europe, est
convoitée par la Russie qui la considère comme son « étranger proche »
et oscille entre promesses et menaces afin de rétablir son ancienne zone
d'influence et de protéger ses enjeux économiques. La Crimée est d'ailleurs
ralliée à la Russie au cours de l'année 2014. D'autre part, l'UE tente aussi
d'influencer l'Ukraine.
Ces différentes sources de tensions ont entraîné une
forte instabilité politique dans un pays dont les élites sont déjà très
corrompues.
Les acteurs L'Ukraine est tiraillée entre l'UE qui aurait souhaité
créer un Partenariat oriental, à la fois économique et politique, incluant les
pays alentours ; et d'autre part la Russie qui désire créer une Union
douanière avec les pays de l'ex URSS, permettant de concurrencer l'UE et les
pays émergents asiatiques.
A la suite de la destitution du président, l'armée
ukrainienne du nouveau gouvernement, pro-occidental, et les séparatistes
pro-russes de l'Est, souhaitant un rattachement avec Moscou, se livrent à des
combats meurtriers à l'Est du pays. Dans cette crise, les puissances étrangères
jouent un rôle majeur. L'UE est divisée, avec d'un côté le couple
franco-allemand, particulièrement impliqué dans la tentative de résolution du
conflit, et d'un autre les Etats-Unis et la Pologne, plus réticents à l'égard
de la menace russe, et exigeant plus de sanctions contre le Kremlin. Poutine,
lui, n'aide pas à l'arrangement de la situation ; il est accusé de
financer les rebelles et d'influencer les populations à travers sa propagande.
De plus, des acteurs non-étatiques interviennent dans
la crise. L'OTAN, qui annonce en 2015 le renforcement de son dispositif
militaire en Europe de l'Est, ne fait qu'aggraver les tensions avec la Russie.
Par ailleurs, l'OSCE constitue une tribune de dialogue en Europe où Etats-Unis
et Russie sont au même niveau dans les négociations, et a été un médiateur
essentiel notamment en imposant de nombreuses trêves dans le Donbass.
Des enjeux spatialisés L'Ukraine
est sujette à de nombreuses divergences entre sa région Est et Ouest. Qu'elles
soient d'ordre culturel (forte influence russe à l'Est due à une diaspora
correspondant à 45 % de la population, contre seulement 5 % à
l'Ouest), religieux (Kiev située à l’Est de la région, est le cœur de
l'orthodoxie, contrairement à un Ouest plus catholique) ou politique, ces
divergences expliquent des enjeux antagonistes entre l'Est et l'Ouest. Il
s'avère qu'en plus, nous trouvons également des enjeux spatialisés si on
regarde la Russie et l'Europe.
En effet, l'Ukraine permet à l’Europe de peser
davantage à l'échelle internationale. Pour la Russie également elle représente
un enjeu d'influence et stratégique lui permettant par la Crimée, un accès
direct aux « mers du sud » indispensables pour le commerce et la
flotte russe. Enfin, l'énergie constitue un défi pour l'Ukraine, qui est
dépendante du gaz russe à 60 %, et pour la Russie qui fait passer
80 % de ses gazoducs sur le territoire ukrainien.
Ainsi,
les enjeux spatialisés, ajoutés à la confrontation entre deux puissances
extérieures et les problèmes internes à l’Ukraine expliquent la crise 2014,
encore d’actualité.
Bibliographie :
- Vidéo Le Monde : « Ukraine, comprendre les
origines de la crise en 5 minutes ». Résumé
synthétique pour bien dégrossir la situation.
- Atlas des crises et conflits, Pascal Boniface
et Hubert Védrine / Atlas géopolitique de la Russie, Pascal Marchand
- Diploweb, Fiche géopolitique. Décryptage plus précis de la crise.
- Les dessous des cartes : « Ukraine, un
carrefour d’influence »
Sujet 2 :
Les crypto-monnaies, symbole d’une dérégulation financière ?
Thème
1 :
Le bitcoin, une révolution monétaire et technologique
Le bitcoin
(de l’anglais « bit »= unité
d’information et « coin »=pièce
de monnaie) est la crypto-monnaie la plus connue. Il s’agit d’une devise
numérique totalement décentralisée
qui a été créée en 2009 par Satoshi Nakamoto (pseudonyme) suite à la crise de
2007 ayant provoqué une perte de confiance à l’égard des banques. Le bitcoin
repose sur une chaîne de blocs, la « blockchain » (grand livre
partagé et public incluant toutes les transactions entre les comptes). Chaque
propriétaire dispose d’une clé privée servant à authentifier sa transaction passant
par un système de consensus distribué appelé le minage. L’ensemble des bitcoins disponibles sur le marché
représente 90 milliards de dollars. Les acheteurs échangent leur monnaie
« traditionnelle » contre du bitcoin et le nombre maximal de bitcoin
sur le marché est fixé à 21 millions. A ce jour, il est impossible de savoir ce
qu’il se passera lorsque ce plafond sera atteint. Le
bitcoin révolutionne la finance actuelle car il apparait comme un système indépendant et autonome qui ne nécessite pas l’aide des banques et aucun impôt ne peut être récolté sur cette
activité. Ce système est semblable aux transactions que nous
effectuons tous les jours mais sur le web. Tout repose donc sur l’informatique et sur l’essor d’Internet.
Ainsi, cela permet de faciliter les transactions avec des zones rurales par
exemple, de s’affranchir de certaines politiques monétaires gouvernementales irresponsables
ou encore de réduire l’économie informelle.
Thème 2 : « Il y a bien des raisons d’être prudent à propos du
bitcoin » Jean Tirole
Jean Tirole est un économiste français qui a reçu le prix Nobel
d’Économie en 2014. Il est directeur d'études à EHESS et
dirige la Toulouse School of Economics (TSE).
Le bitcoin n'a pas de cours légal et sa valeur connaît une forte
volatilité. En effet, si un bitcoin valait 13 000$ le 16.01.18 au matin,
il en valait 11 000 dans l’après-midi. Ainsi, il y a une forte spéculation de la part des
investisseurs ce qui rappelle la crise
de la tulipe du 17eme siècle. L’explosion de la bulle spéculative avait
conduit à la ruine de ceux-ci ce qui pourrait se reproduire aujourd’hui dans le
cas du bitcoin. En effet, le bitcoin échappe au contrôle des banques centrales ce qui fait que
cette devise n’est pas régulée. De plus, alors que les États tiraient
jusqu’alors une partie de leur pouvoir des politiques monétaires, le bitcoin
apparaît comme une révolution puisqu’il échappe à tout manipulation étatique. Aussi, les transactions sont sauvegardées sur
des fichiers informatiques laissant ainsi les données personnelles des
utilisateurs à portée de main de hackers mal intentionnés. D’autre part, l’anonymat du système favorise l’expansion du darknet et le
blanchissement d’argent. Enfin, le minage est un processus très couteux qui
contribue également au réchauffement
climatique. En effet, une transaction représente la consommation électrique
d’un ménage californien pendant une semaine. Il est donc nécessaire de prendre
en compte les conséquences environnementales de l’essor du bitcoin.
Thème 3 : « Le bitcoin est la monnaie
la plus en vogue du monde, mais personne ne l’utilise »
The
Wall Street journal, 02/12/17
The
Wall Street journal est un quotidien
new-yorkais qui traite de l’actualité économique et financière mondiale
Le bitcoin est la première crypto-monnaie
au monde, c’est la plus connue. Cependant elle se caractérise par une forte volatilité : son prix ne
cesse de fluctuer ce qui crée une bulle spéculative. En effet, alors qu’un
bitcoin valait 12$ en 2009, il en vaut aujourd’hui 13 000. Cette situation
pousse donc les investisseurs à épargner
plutôt qu’à s’endetter ce qui justifie que la monnaie soit peu utilisée. De
plus, la majorité des États semblent réticents à l’expansion de cette nouvelle
monnaie sur laquelle ils n’ont aucun contrôle. La Chine par exemple qui a déjà
interdit l’achat d’actifs numériques avec des crypto-monnaies envisage
désormais d’interdire les fermes de minage pour des raisons environnementales.
De même, la Corée du Sud pense interdire les transactions de crypto-monnaies.
En France également, le paiement des salaires en bitcoin est interdit car la
monnaie n’a pas de cours légal.
Néanmoins, le bitcoin est très utilisé
en Asie et connait une forte expansion en Amérique et en Europe où il est
question de débattre d’une éventuelle intégration du bitcoin lors du prochain sommet du G20. Cette initiative est
notamment soutenue par la France ou l’Allemagne qui s’appuient sur l’exemple
des États-Unis puisque les bourses de Chicago ont déjà prévu de proposer des
contrats en crypto-monnaies. Il y a donc tout de même un mouvement mondial d’intégration progressive du bitcoin à
l’économie.
En conclusion, le bitcoin est
une révolution technologique et monétaire du XXIème siècle qui prend
progressivement de l’ampleur dans l’économie mondiale. Néanmoins, il convient
d’être prudent face à son caractère hautement spéculatif et aux risques
environnementaux qu’il représente.
Bibbliographie
-Article
« les cryptomonnaies, avenir des transactions monétaires? » - Majorprépa
n°3 septembre 2017 p76-77 (intéressant pour comprendre le fonctionnement du
bitcoin)
-Article « Bitcoin: tout comprendre à cette monnaie
virtuelle », Le Parisien « économie », décembre 2017
-Article « Bitcoin is a speculative asset but not
yet a systemic risk », TheEconomist
-Article « Le Bitcoin, un bulbe de
tulipe 2.0? », Le Monde, 4 décembre 2017 (parallèle intéressant
avec la tulipomanie)
-Article « Les banques
centrales confrontées au défi du bitcoin », Le Monde, 25 novembre 2017
Sujet 1 : le modèle
économique du Japon de 1945 à nos jours
(colle de
recherche du groupe K : Bethencourt / Roux / Saïsset – janvier 2018)
Dans les années
50-60 : Le Japon connait une
période de « haute croissance » (+10%), cela est dû à la consommation
intérieure (TV, voitures...) et extérieure (EU avec la guerre de Corée). Le
développement industriel et économique est aidé par la prise de pouvoir du PLD
en 1955, des institutions comme le MITI ou la JETRO. Le parti est soutenu et
financé par le patronat représenté notamment par le Keidanren (institution du
patronat) qui aide financièrement le parti. La modernisation de l’agriculture
provoque un fort exode rural vers le Sud-Est du pays où est concentré
l’essentiel du « Triangle de fer » (3/4 de la population avec 90M
d’habitants).
Le Japon est indépendant des EU en 1951
ainsi les keiretsus se reforment, il entre dans le GATT (1955), l’ONU (1956),
et l’OCDE (1965), cela lui permet de prendre du poids au niveau international
et d’ouvrir son commerce.
En
1968, le Japon devient le « 3ème grand » comme le dit
Robert Guillem.
Le Japon dans les années 1990-2000 : La décennie 1990-2000 pour le Japon se caractérise par
une crise financière et économique qui fait suite au krach de la bourse de
Tokyo en 1989 dû à l’éclatement d’une bulle spéculative par la Banque du Japon
ayant fait remonter brusquement ses taux d’intérêts. De nombreuses banques ont
ainsi fait faillite et l’Etat s’est fortement endetté pour tenter de sauver ses
banques (faisant partie des premières banques mondiales), sans que la
croissance ne revienne de façon durable. En effet, la dette publique s’élève
alors à 250% du PIB du pays.
Ces
banques ont donc continué d’exister en tant que « banques zombies »,
ne pouvant plus assurer de prêts d’argent aux particuliers comme aux
entreprises puisque ceux-ci se sont fortement endettés, et ne voulaient plus
emprunter ni rembourser leurs prêts, c’est un cercle vicieux.
A
cela s’ajoute le vieillissement de la population (baisse du taux de natalité
qui est de 1,2 % en 2005), les actifs sont de moins en moins nombreux sur le
marché du travail, le pays manque de main d’œuvre. Cette crise a provoqué une
forte déflation malgré des taux d’intérêts proche de 0 %, une baisse de la
production et ainsi une baisse de la croissance qui passa de 5 % par an durant
les Trente Glorieuses à environ 1% dans les années 90 pour ne plus jamais
remonter.
Le Japon
aujourd’hui : Shinzo Abe, premier
ministre du Parti Libéral Démocrate (PLD) depuis 2012 met alors en place les
« Abenomics » : politique de relance qui a pour objectif de redonner
une dynamique de croissance plus robuste à l'économie japonaise. 3 grands axes
se dessinent : une politique monétaire audacieuse, une relance budgétaire, et
une stratégie de croissance à long terme.
Un objectif de 2% d’inflation est
fixé pour redynamiser la demande interne. Celle-ci fléchit d’une part à cause
d’une population vieillissante mais aussi d’une déflation persistante. Ensuite
l’Etat développe les infrastructures et la production électrique dans le but de
réduire la dépendance du nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima. La
relance passe aussi par la participation à plusieurs accords de libre-échange
(comme le RCEP avec la Chine et la Corée) et des réformes agricoles. De plus un
soutien aux femmes est mis en place, avec de nouvelles allocations et
l’ouverture de garderies, pour tenter de relancer le taux de natalité.
La
consommation des ménages a augmenté de 1,7% cette année, les exportations ont
gagné 1% et le Japon enchaîne son septième trimestre de croissance consécutifs.
« La stratégie des Abenomics a fini par donner des
résultats » explique Christophe Dumont, économiste français. Le Japon
garde sa 3ème place de puissance mondiale en 2017 avec une croissance de 2,5%
du PIB en décembre. Mais derrière cela se cachent encore des problèmes ancrés :
une population active diminuante qui mène à une pénurie de main d’œuvre, la
déflation et un déclin démographique. Le salaire
minimum a augmenté et le chômage a baissé, mais les emplois créés sont souvent
des emplois précaires, mal rémunérés.
Les dernières mesures annoncées par S. Abe sont
en faveur du travail des femmes (80% de tx d’emploi pour les hommes, seulement
60% pr les femmes), pour augmenter la croissance, et faire augmenter les
salaires ; pour éviter aussi que les femmes et les personnes âgées
acceptent des emplois de complément mal rémunérés.
Sources utilisées :
Le Monde Diplomatique, « Les 3
secrets de la réussite économique du Japon », décembre 1967.
Le Monde, « L’économie japonaise se redresse lentement », 13 février 2017.
Le Figaro, « Economie : pourquoi le modèle japonais n’en est pas un », 23 octobre 2015.
Le Monde, « L’économie japonaise se redresse lentement », 13 février 2017.
Le Figaro, « Economie : pourquoi le modèle japonais n’en est pas un », 23 octobre 2015.
ECS1 – HGG –
Fonctionnement de la colle de recherche
Objectifs :
1 Développer
le sens de la recherche, découvrir les revues, sites ou émissions
utiles en histoire, géographie et géopolitique.
2 Approfondir
le cours à travers le choix de thèmes
précis : dans un 1er temps avec des sujets historiques, puis à
partir du module II du programme, avec des sujets d’actualités
Fonctionnement :
Etape
1 : choix du sujet entre les
membres du trinôme et avec l’aval obligatoire de monsieur BOYER. Délai
maximal pour le choix définitif = jeudi 16h, afin de laisser un temps
raisonnable pour la recherche des étudiants ainsi que de madame VASSEUR.
Etape
2 : recherche autonome des
étudiants et indépendante au sein du groupe. Chaque étudiant travaille seul ;
la variété des résultats doit enrichir la recherche.
Etape
3 : colle avec madame VASSEUR, elle-même structurée en
plusieurs moments :
-chaque
étudiant travaille (10 mn) un mini-sujet à l’intérieur du thème général
-passage
individuel de chaque étudiant sur son mini-sujet (5 mn)
-colle
collective de 30 mn menée par madame Vasseur avec une reprise individuelle
ou collective sur les sources, réflexion générale, critiques…
Etape
4 : compte-rendu de la colle : texte sous format word
(pas de pdf) de une ou deux pages qui comporte des précisions au départ sur
le sujet, la date et les auteurs de cette recherche, un texte organisé autour
des 3 mini-sujets, une conclusion brève sur le sujet et les sources utilisées. Le
CR doit être rendu au sortir du week-end d’après la colle. La note ne sera
donnée par madame Vasseur qu’une fois ce CR envoyé. NB : toujours envoyer
en double les documents ou la communication sur le sujet + SOURCES
Etape
5 : mise en ligne sur le blog. Chaque
CR sera posté sur le blog par monsieur BOYER dans la partie habituelle des
colles, à droite, dans la zone « colles », dans l’onglet
« colles de RECHERCHE ». En fin d’année, tout le monde pourra
bénéficier du travail sur 15 sujets. Pour informations, les colles de l’année
dernière restent visibles sur le blog sur l’onglet « colles d’actu
2016-17 ».
Catherine Vasseur et
Serge BOYER, le 15 décembre 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire