DS5 HGG : L’Etat face aux acteurs spatiaux
transnationaux depuis les années 1970.
Proposition d’introduction
rédigée :
Depuis les années 1970, on assiste à une nouvelle
étape dans la mondialisation. Définie par le géographe français Laurent Carroué
comme l’ « extension du capitalisme dans le temps et l’espace » trois
acteurs spatiaux majeurs y agissent en interaction : les hommes, l’Etat,
acteur historique et enfin les firmes. Celles-ci ont longtemps été liées à leur
marché national (domestique), mais elles sont peu à peu devenues
multinationales, voire transnationales et même parfois globales. Cela signifie
qu’elles ont eu tendance à dépasser le cadre étatique national. C’est le cas
aussi d’autres acteurs spatiaux comme les organisations non gouvernementales
qui ouvrent à la prise de conscience d’enjeux planétaires. Ainsi Etat et
acteurs transnationaux semblent s’opposer. En effet, l’Etat qui correspond à un
gouvernement qui exerce une autorité sur une population, délimitée par des frontières
est différent de la mondialisation qui génèrent des flux croissants qui traversent
de plus en plus des frontières devenues poreuses. Depuis 1979-81, la rupture
néolibérale condamne moralement cet Etat qualifié de tous les maux. Certaines
élites transnationales se dispensent de plus en plus des Etats. Google prépare
même aujourd’hui un navire pour s’installer sur les eaux internationales au
large de San Francisco pour ne pas payer d’impôts. Le lien entre l’Etat et les
acteurs transnationaux interrogent sur la capacité de réaction de l’Etat dont
le cadre national semble dépassé : comment l’Etat fortement remis en question peut-il rester au
cœur de la mondialisation face à de multiples et nouveaux acteurs de plus en
plus puissants et imaginatifs ? Autrement dit, pour paraphraser Reagan,
l’Etat n’est-il toujours que le problème à la mondialisation ? La
mondialisation implique en effet des acteurs qui remettent en question l’Etat à
tous les niveaux scalaires (I), mais celui-ci conserve des atouts, surtout
depuis 2008 (II) ; au final, c’est un Etat différent qui sort transformé par cette mondialisation (III).
PLAN DETAILLE
I/ LA DERNIERE
MONDIALISATION FAVORISE DES ACTEURS TRANSNATIONAUX QUI CONCURRENCENT
L’ETAT …
A
–La FTN, acteur de plus en plus
puissant
1°. De l’internationalisation à
la DIPP, une logique transnationale ex : firmes-réseau
2°.
Puissance et richesse des firmes face
aux Etats « pauvre oncle Picsou » le Bangladesh face à Disney
B
–Partout , les fondements de l’Etat sont remis en question par le néolibéralisme
3°.
Pays développés capitalistes : l’idéologie néolibérale décrédibilise
l’Etat et auteurs TR
4°. Pays
communistes : de la Chine à l’URSS, mutation des Etats communistes
5°.
Les PAS du FMI en Afr et en AL amoindrissent l’Etat
C
– A d’autres niveaux d’échelles, l’Etat
est concurrencé : par le haut et par le bas
6°.
Au-dessus de l’Etat : OI, ONG et OR monde
7°.
Au-dessous de l’Etat : villes globales (élites transnationales) et société
civile (ONG)
II/…
AUSSI L’ETAT RESISTE DE MANIERE TRES INEGALE AU NIVEAU MONDIAL…
A –L’Etat moderne et post-moderne, acteurs de la mondialisation
8°. Les atouts des Etats modernes de pays développés :
Etat-providence, infrastructures et
9°.
Les stratégies des Etats : politiques industrielle (firmes pub), fiscales
et terr (ZES et zones franches)
10°.
Les stratégies des micro-Etats : paradis fiscaux et pavillons de
complaisance
C
– L’Etat pré-moderne failli ou faible,
reflets des dysfonctionnements étatiques
11°.L’Etat
failli : facteurs négatifs ( enclavement, corrupt°, manque de cohésion
ethnique) et effets (g civile, séparatisme…)
12°.
La zone grise : quartiers difficiles en Occ et bidonvilles ds le Sud
(abandon de quartiers par les Etats)
III/…
PARTOUT ON OBSERVE UNE TRANSFORMATION/RENOVATION DE L’ETAT DONT L’ECHELLE RESTE
PERTINENTE
A
–Une gouvernance plus internationale
et rêvée que mondiale et réelle
13°.
L’Etat, base des relations internationales = pvr des gdes puissances ex :
5 membres permanents CS ONU
14°.
Le blocage du multilatéralisme redonne du pvr aux Etats : G20 = + d’Etats
puissants ; échec OMC
15°.
Les OR, réponse des Etats face aux enjeux mondiaux : l’ex de l’Union
européenne
B
–Le repli identitaire et repli
stratégique redonne parfois de la légitimité à l’Etat , surtout depuis la
dernière crise
16°.
La crise de 2008, crise de la mondialisation néolibérale
17°.
Hausse de l’attente pol et éco des peuples/Etat = nationalisme et
protectionnisme
18°.
Réformes constantes de l’Etat : quel rôle, quelles limites pour l’Etat
moderne ? ex : flexisécurité =
modèle danois
CONCLUSION REDIGEE
Ainsi, la dernière
mondialisation implique de manière évidente une remise en question de l’Etat.
Les organisations internationales et les firmes partout dans le monde et les
ONG dans le Sud exercent une influence forte et exercent parfois des
attributions régaliennes. Mais la gravité des crises économiques, par ricochet,
redonnent de la légitimité aux Etats. Plus qu’à un déclin, nous assistons à une
redéfinition des attributions du pouvoir des Etats. Mais cette
transformation est inégale : face à la mondialisation, certains Etats
possèdent des atouts (centres, pays émergents) alors que les Etats faillis
cumulent les handicaps. Finalement, à l’image de l’action du Parti communiste
chinois, ce sont bien les économies dont les Etats sont restés puissants et
stratèges qui se sont développés le plus vite. La mondialisation n’est libérale
qu’en apparence et laisse toute sa place à l’Etat. Le dernier ouvrage de
Bertrand Badie et Michel Foucher sur le nouvel âge national montre la
permanence du rôle de l’Etat dont le populisme est l’expression politique qui
pousse les dirigeants à renforcer ce qui reste aux Etats, les frontières. Pour
autant, c’est surtout l’interdépendance qui illustre la confrontation entre
Etats et acteurs transnationaux.
Le sport professionnel
illustre aussi une hybridation des situations dans les équipes nationales ou de
club. Par exemple, en rugby, les équipes nationales comportent désormais des
joueurs de nationalité étrangère. De même, lors du dernier championnat du monde
de handball, la majorité des joueurs de l’équipe du Qatar ne comportait qu’un
seul joueur d’origine qatarie …
INTRODUCTION DE BERTILLE
CROQUIS
CROQUIS DE MARINE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire