Pourquoi ce sujet ?
Actualités :
en
2016, élect° Trump et vote du Brexit ; en 2017, FIG sur les villes
Annales :
ESSEC
2012 = les métropoles, territoires dominants de la mondialisation ; jamais
ESCP ni ESSEC.
Réflexion sur le libellé du sujet/pièges à éviter :
-« villes
mondiales » : concept plus général que celui de ville globale de
S.Sassen ; à relier à la mondialisation comme lieu émetteur et récepteur des
flux
-centre d’impulsion » : lieux
moteurs, dynamiques qui ont 2 sens : 1 diffusion de flux, de richesse,
d’idées et 2 attraction de cerveaux, de m d’o, de produits ;
attention : impulsion est différent d’intégration
-« exclusion » : exclure signifie marginaliser,
séparer et à tous les niveaux = physique (ghetto), éco (activités
internationales), fin (« hyper-classe » versus cl pop) et aussi
mental (opposition Paris-périphérie ; le 9.3 »).
-Ainsi le sujet est nettement géographique
lié à un lieu clé, mais l’analyse des effets (flux richesse et inégalités) impliquent
des mises au pt éco, des rivalités d’acteurs sur des territoires (dc de la
géopolitique) et des solutions politiques.
Axes de l’introduction :
1-accroche facile avec le Brexit (qui
montre une forte opposition pop mondialistes des gdes villes brit et villes
moyennes et campagnes anti-mondialistes) ou bien émeutes récentes ds région
parisienne
2-donner une profondeur hist au sujet en
partant de l’éco-monde de Braudel jusqu’à Sassen qui déf la ville globale.
3-opposer impulsion/exclusion en montrant
le pardoxe du sujet entre baisse massive de la pauvreté ds le monde et essor
des tensions urbaines récurrentes dans les gdes métropoles (émeutes récentes en
banlieue parisienne)
-probl :
-simple = la dualité de richesse de la ville mondiale est-elle le reflet
inévitable de la mondialisation ?
-plus complexe = l’opposition entre des
villes mondiales aux actifs toujours plus riches et des zones exclues internes
ou éloignées, est-elle liée, inhérente à la mondialisation ou propre aux
métropoles ?
-complet car relie X et Y : les inégalités
et les « zones grises » en essor dans les villes mondiales peuvent-elles
devenir un frein à à l’enrichissement croissant des villes mondiales de l’archipel
mondial ?
Les principales idées qui vont structurer le développement :
-comment classer les villes
mondiales : critères ? activités ?
-les « outils » de diffusion =
bourse port aéroport
-que diffusent les villes mondiales ?
pts fin cult
-la ville mondiale attire hommes, pts et
argent
-l’archipel mégalopolitain mondial = les
villes mondiales s’enrichissent mutuellement avec de – en – de liens avec le
reste des villes et territoires
-contraste hyper-classe/zones grises au
sein des villes mondiales
-contrastes régionaux/nationaux :
littoral/intérieur plaines/montagnes
-géo des villes mondiales : Triade et
villes émergentes
-typologie des terr exclus = villes
petites et moyennes et campagnes
-exclusion : voulue ou pas ? oui
avec quartiers fermés ou reflet du succès avec bidonvilles
Non bcp de pop rurales non
concernées, plus oubliées qu’exclues
-facteurs d’exclusion = effet tunnel ex
TGV/Train régional, gentrification ds les centres (San Francisco)
-limites de l’exclusion car les centres
dépendant des syst productifs périphériques (eau nourriture énergie)
-facteurs de concentration = cumul
d’aménités absentes ds les terr en marge
-réaction des pop des zones exclues =
repli identitaire et volonté protectionniste ex : Brexit et élect° présid
fr
-inégalites urbaines posent la Q des pol
pub urbaines : solution = inv pub (PAT) et privées, initiatives locales,
régulation, fiscalité
-la concurrence entre les villes mondiales
et ses effets : déclin des vieilles villes ind (Détroit) au profit des
émergentes (Dubaï)
-typologie = villes dominantes de la
mondialisation = villes mondiale majeures, autres villes mondiales,
Territoires
dominés/exclus
Plans possibles :
Plan facile à choisir :
I/ L’essor et l’attractivité des villes
mondiales, reflets d’une géoéco qui dépasse la limite N-S et illustre des
progrès de dév en dehors de la Triade
II/ Exclusions à toutes les
échelles : concurrence entre les villes mondiales fait des perdants ;
les villes mondiales se développent audétriment des autres villes et des
campagnes et, à l’échelle locale, opposition centres riches/périphéries
III/ Bilan sur les inégalités terr
(typologie) : réactions, solutions et perspectives
Plan plus affiné qui mêle plus X et
Y :
I/ Un archipel à la fois concentré de
richesse et exclusif et isolé des autres territoires
II/ La concurrence entre villes mondiales
et leur essor est facteur de progrès pour des villes émergentes au détriment
d’anciennes villes mondiales
III/ Ces inégalités urbaines provoquent un
rejet des pop de la mondialisation et interroge sur les solutions possibles
Autre plan : plan scalaire
I/ A l’échelle mondiale, un archipel
mondial qui concentre la richesse ms l’essor des villes émergentes a des effets
sur les villes occ
II/ A l’échelle régionale ou nationale,
les villes mondiales se développe au détriment des autres villes et territoires
d’où des pol pub de redistribution et d’aménagement du territoire, voire de
protectionnisme voulue par les peuples
III/ A l’échelle locale, la ville mondiale
est l’allégorie d’une mondialisation très inégalitaire
Conslusion : réponse à la problématique
-bilan des 3 parties : les
villes mondiales sont paradoxales car lieu d’une richesse croissante et de
zones délaissées, à la fois au sein des villes et à l’extérieur, mais cette
dualité est de moins en moins acceptée par les populations.
-réponse à la problématique :
cette dualité reflète bien la mondialisation ; en ce sens , la ville mondiale
constitue le reflet parfait d’une mondialisation ultralibérale, voire égoïste.
La montée de la ligue du Nord en Italie, du mouvement indépendantiste catalan ou
du parti flamand en Belgique sont des exemples d’un refus des territoires
riches de payer via l’Etat-providence pour aider les territoires moins riches
et moins mondialisés. Mais ce mouvement provoque aussi un processus inverse :
l’élection de Trump et le Brexit sont bien des signaux qui doivent alerter les
dirigeants mondialistes de la nécessité de maintenir l’intégrité des Etats. Finalement,
l’essor des villes mondiales désormais associées dans le cadre du C40, présidée
par la maire de Paris, Anne Hidalgo, montre parfaitement la solidarité de ces
villes au détriment de celles des Etats. Aujourd’hui seul l’Etat est en mesure
de resouder les fractures territoriales internes.
-ouverture : l’abandon des
politiques d’aménagement du territoire doit donc être remis en question et
remis en place. C’est bien l’objet du plan Borloo en France qui propose des
réinvestir dans les territoires périphériques urbains.
Légende du croquis :
Réalisation d'Aliénor, perfectible pour le soin, mais intéressante
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