c)
les débuts d’une politique étrangère européenne
massacres de
Srebrenica 1995
Modification
pol et juridique en All SCHRODER
Chancelier
KARLSRUHE
Création
d’une FRR 60 000 hom 60 j 6000 km
Missions
mili/humanitaires
Entrevue de
St Malo 1998 CHIRAC BLAIR= début réel d’une PESD po leur de sécurité et de
défense
1eres
interventions au KOSOVO 1999 :
Cette fois,
contrairement à la guerre en Bosnie, les Européens se décident à
intervenir ; seulement 1 an après l’entrevue franco-brit de St-Malo,
Américains et Européens décident de bombarder la Serbie de Milosevic pour le
forcer à arrêter ses exactions contre les Kosovards. Cette intervention
aérienne se fait via l’OTAN, mais les 2/3 des effectifs mili engagés sont
Européens.
2/3 effectifs
de la KFOR (OTAN)
c)
une nouvelle adaptation des institutions
Le traité de
Nice de 2000 renforce le rôle du Parlement qui devient co-décisionnaire avec le
Conseil européen ; désormais, il peut censurer la Commission eur dont le
nb de membres a été réduite pour améliorer son efficacité. Le vote au Conseil
européen à la majorité qualifiée devient plus courant.
-rappel : les 5 capitales de l’U.E.
3°. Le temps des crises
a) crise pol : le rejet d’une Constitution
eur
projet de Constitution autour de Valéry GISCARD D’ESTAING
Ce projet
visait à regrouper tous les traités au sein d’une Constitution. Pour cela, une
Convention (dirigée par l’ancien Pt de la Répub fr, Valéry Giscard d’Estaing) a
organisée une concertation et une réflexion eur et aboutit à la rédaction de
cette constitution. Celle-ci devait ensuite être ratifiée dans tous les pays,
soit par le Parlement, soit par référendum. En France et aux PB, la
Constitution a été rejetée ; cela a été un coup d’arrêt des avancées de la
construction eur, illustrant le décalage entre les élites eur et les peuples
(essor du populisme qui sera approfondie en 2ème année).
le double
rejet fr et néerlandais
La
géographie du « non français » montre une opposition entre qques
régions euro-convaincus (région parisienne, Alsace, grand Ouest) reflets de
villes cosmopolites, internationalisées et de régions agricoles ou urbanisées
qui profitent de la PAC ou de la présence d’instances eur.
b)
une nouvelle crise éco :
faillite de
LEHMAN BROTHERS 15 sept 2008
Cette crise
sera approfondie ultérieurement ; déclenchement avec la faillite d’une
banque am, mais la cause est liée à de nouvelles pratiques financières dits de
« titrisation » et de nouveaux prêts dits de « subprime » qui
ont provoqué une bulle qui éclate en 2007-2008 (forte hausse de prix, en
particulier immobilier) aux EU, mais aussi en Espagne ou en Grèce.
Le
« basculement du monde « selon Laurent CARROUE géo fr est la csqce de
la crise : croissance faible des pays développés (Triade) et forte dans
les Suds (d’où le concept d’émergent qui sera défini + tard)
c)
la crise de la dette et de l’euro et leurs effets
-touche toutes les puissances
-crise grecque démarre en oct 2009 : un
nouveau gouvernement annonce que le niveau de déficit public et d’endettement
de la Grèce est bcp plus élevé en raison de « tricheries »
statistiques ; csqce : les marchés financiers ne prêtent plus à la
Grèce qu’à des taux d’intérêts très élevés. La crise de la dette se propage à
d’autres pays d’Europe du sud (port, Esp) ou du Nord (Islande) et se transforme
en crise de l’euro. En effet, pour faire face à la crise, tous les Etats eur
ont lancé des plans de relance de plusieurs dizaines de milliards d’euros
(ex : prime à la casse auto en France), ce qui a aggravé l’endettement
public. Par ricoché, la crise devient une crise de l’euro, car la zone euro se
trouve fragmentée entre des Etats riches peu endettés (All Aut PB) et des Etats
très endettés avec d’importants déficits publics. Par exemple, l’Etat grec est
aidé (nouveaux prêts des Etats eur comme l’All et du FMI) en échange d’une
politique drastique d’austérité (baisse des salaires). Mais cette solidarité
financière est mal vécue des 2 côtés : prêteurs et emprunteurs. Angela
Merkel est caricatirée en Hitler en Grèce… En 2012, bcp d’économistes craignent
l’éclatement de la zone euro…
-provoque
une crise de l’euro
-favorise
l’euroscepticisme
La csqce pol
de l’Eur est simple : le sentiment eurosceptique s’envole à partir de 2008
en Europe
4°. L’Europe du début du
XXIè siècle
a)
le maintien d’inégalités interétatiques
Les
différentes pol communautaires n’ont pas permis de diminuer les inégalités
entre les Etats européens, même si certains ont progressé (Esp par ex).
b)
l’absence d’une Europe sociale
La constr
eur est surtout critiquée par l’absence d’une Eur sociale : la création
d’un marché implique l’inverse, cad la mise en concurrence des travailleurs
alors que les Etats ont gardée des systèmes sociaux différents. Ils sont donc
eux-mêmes en concurrence : pratique d’un dumping social = pol de salaires
faibles pour attires entreprises et investisseurs (ex Irlande)
Ex : La
directive Bolkestein (2006) et la Q des travailleurs détachés
Cette
directive de la Commission eur visait à libéraliser les services au niveau
eur ; elle explique en partie le rejet de la constitution eur en France
car les Français avaient peur de la remise en Q des services publics. Vision
d’une Europe libérale qui faisait peur… Finalement la directive sera amendée
(exclusion des services d’intérêt général), mais adoptée en 2009 ;
c)
une politique étrangère commune difficile
La PESC a du
mal à avancer pour plusieurs raisons : stagnation du budget mili des Etats
eur (liés aux pol de rigueur budgétaire), pas de volonté d’une Eur militaire et
désaccord entre un noyau dur d’Etats prêts à construire une Eur de la défense
(All Fr Benelux) et les Etats atlantistes, cad qui ne concoivent une défense
eur qu’avec les Etats-Unis (RU Esp PECO). Cette fracture est visible en 2003 au
moment où les EU de Bush souhaitent envahir d’Irak de Saddam Hussein. Carte ci-dessous.
d)
le puzzle européen : une Europe à géométrie variable
Ainsi depuis
le sommet de Fontainebleau (1984), une Eur à plusieurs vitesses se dessine
entre des pays qui veulent poursuivre leur intégration éco et pol et ceux qui
refusent d’aller plus loin, avec même, dans le cas britannique la menace d’un
retrait de l’UE. Cette Eur à géo variable rend complexe la gouvernance eur
Réponse à la problématique :
Comment passe-t-on de la petite à la grande Europe ? Quelles en
sont les conséquences ?
Le
passage de 12 à 27 Etats (et 28 depuis 2013 avec la Craotie) est un événement
historique qui unifie enfin pays et peuples européens et clôture un demi-siècle
de Guerre froide. Cependant, cet élargissement tant attendu rend complexe
l’approfondissement (de pays de plus en plus inégaux et différents). A partir
de 2008, la construction eur connait une nouvelle crise dans laquelle nous ne
sommes tjrs pas sortis…
CONCLUSION GENERALE DU CHAPITRE 5 :
les 3 visions de l’Europe et la question du leadership
1 L’Europe est française
jusqu’en 1989 : leadership hist car les hom pol fr
pensent l’Eur comme un trempli pour la puissance fr ; sa position de
carrefour entre Eur du sud et du nord et son influence hist sur le continent
lui donnent une légitimité ; ce leadership est lié fondamentalement à la
réconciliation de la France avec l’All dont les hom pol nés avant la guerre ont
une « retenue » internationale (désormais disparue)
2 La vision britannique
est tjrs présente : il s’agit d’abord d’une
vision touchant à la gouvernance : les Brit sont pour une Eur des Etats(
vision intergouvernementale) ; au sujet des pol à mettre en œuvre :
les Brit veulent une baisse du budget eur, en particulier de celui de la PAC
(vision d’une Eur-marché et libérale) ; la menace d’un referendum illustre
le retrait progressif des Brit (même s’il y a à Bruxelles 1 500
fonctionnaires brit) car finalement le leadership franco-allemand s’est
maintenu (par ex « sanctuarisation » financière de la PAC sous Chirac
vers 2000)
3 Le « moment
allemand » ? (Sylvain KAHN) : lié
à la « libération » de la retenue hist des hom pol all, à la
réunification all qui implique un large dépassement du poids démo et éco de
l’All vis-à-vis des autres gdes puiss eur (Fr Ru It) et de la réussite du
modèle all (qui sera vu ds le chap 6) et qui s’illustre par le fait que l’All a
le plus gd excédent commercial mondial (devant la Chine !).
Bilan :
l’axe franco-all = épine dorsale de la constr eur
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