Qui êtes-vous ?

Toulouse.
Auteur : Serge BOYER. Professeur agrégé d'histoire-géographie. Au lycée Ozenne dep 2002, j'ai eu des activités de formation à l'IUFM et participé à des manuels et rédigé des articles dans la revue "Espace Prépas". Enseigne en CPGE depuis 2009. Auteur principal du nouveau manuel "réussir sa prépa" sorti en 2017 chez Studyrama et réactualisé pour le nouveau programme (sortie juin 2021). Jurys : CAPES, ECRICOME, TBS, GEM. Chargé de cours à TSE sur l'histoire des faits économiques et de TD de géopolitique à l'Université Jean Jaurès. Mail : sergeboyer@netcourrier.com

jeudi 22 mai 2014

CORRIGE DU SUJET D'ENTRAINEMENT

Sujet 1 : LA FIRME GLOBALE, MYTHE OU REALITE ?
Je vous propose une problématique qui annonce aussi le plan. C’est possible si vous ne démultipliez pas la problématique en trop de questions différentes.
Dans quel contexte et de quelle manière la firme globale se différencie-t-elle de la firme multinationale, en particulier n’est-il pas exagéré de parler de firme globale ?
Pour le plan, ici, il s’agit d’une fausse question dans la mesure où les deux aspects (mythe et réalité) se vérifient. Donc, en fait, la qualité de la copie sera plus lié à l’argumentation et au prisme de la réflexion qu’au plan lui-même. En particulier, ici, la 3ème partie me semble importante car elle comporte les limites des firmes globales ainsi que les réponses de celles-ci face aux critiques ; donc les limites aux limites.
I/ Une évolution des firmes liée à une nouvelle phase de la mondialisation
                A – Une situation difficile au début des années 1970 ; des firmes plutôt multidomestiques (internationalisation)
                B – Un nouveau contexte pol, com, juridique, géo et fin favorable qui permet la transnationalisation
                C – Mais une concurrence accrue entre firmes des pays dév et NPIA ; svt marquées par leur hist leur marché hist
II/ Des firmes de + en + puissantes mondiales
                A – Une vision globale du monde : DIPP, firme-réseau, sous-traitance
                 B – D’où un poids éco croissant ; rôle ds com ext des pays
                C – Une nouvelle phase d’exploitation sociale ?
III/ Des contre-poids et des limites existent cpdt
                A – Des contre-poids soc-pol : Etats, ONG syndicats aff Nike
                 B – D’autres types de firmes : étatiques, altermondialisme, coopératives…
                C – La réponse des firmes : RSE, glocal…
La conclusion permet de résumer la copie, de répondre à la problématique et d’ouvrir sur un débat annexe du sujet. Inutile de faire une conclusion-fleuve qui fatigue le correcteur.  A noter, que pour le DS5, je vais évaluer de manière attentive la conclusion avec un barème particulier, inhabituel, de l’ordre de 3 pts sur les 15 de la dissertation. Donc relisez bien la photocopie fournie lors du cours de jeudi.
                La firme globale est bien la fille du néolibéralisme qui permet une nouvelle phase de la mondialisation. Plus que multinationale, elle est transnationale, mais rarement apatride. Par contre, la mise en concurrence des hommes pour l’emploi est un des aspects ravageurs de ces firmes qui sont, selon le professeur de management George TIP  surtout « un état d’esprit ». Enfin, c’est bien dans la circulation sans limites du financement que la firme globale existe.

                Le citoyen ordinaire condamne souvent ces « world company » et sourie en regardant les caricatures des « Guignols », mais le consommateur qu’il est aussi recherche aussi les produits moins chers dont on connait les modes de fabrication, dignes de l’époque du Germinal de Zola. Alors, la firme globale est-elle le mal absolue ou permet-elle, comme Renault, de distribuer des salaires deux fois plus élevés qu’un salaire roumain moyen ?

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