Sujet 1 : LA FIRME GLOBALE, MYTHE OU REALITE ?
Je vous propose une problématique qui annonce aussi le plan.
C’est possible si vous ne démultipliez pas la problématique en trop de
questions différentes.
Dans quel contexte et de quelle manière la firme globale
se différencie-t-elle de la firme multinationale, en particulier n’est-il pas
exagéré de parler de firme globale ?
Pour le plan, ici, il s’agit d’une fausse question dans la
mesure où les deux aspects (mythe et réalité) se vérifient. Donc, en fait, la
qualité de la copie sera plus lié à l’argumentation et au prisme de la réflexion qu’au
plan lui-même. En particulier, ici, la 3ème partie me semble
importante car elle comporte les limites des firmes globales ainsi que les
réponses de celles-ci face aux critiques ; donc les limites aux limites.
I/ Une évolution
des firmes liée à une nouvelle phase de la mondialisation
A – Une situation difficile au
début des années 1970 ; des firmes plutôt multidomestiques
(internationalisation)
B – Un nouveau contexte pol,
com, juridique, géo et fin favorable qui permet la transnationalisation
C – Mais une concurrence accrue
entre firmes des pays dév et NPIA ; svt marquées par leur hist leur marché
hist
II/ Des firmes de +
en + puissantes mondiales
A – Une vision globale du
monde : DIPP, firme-réseau, sous-traitance
B – D’où un poids éco croissant ; rôle ds
com ext des pays
C – Une nouvelle phase
d’exploitation sociale ?
III/ Des
contre-poids et des limites existent cpdt
A – Des contre-poids
soc-pol : Etats, ONG syndicats aff Nike
B – D’autres types de firmes : étatiques,
altermondialisme, coopératives…
C – La réponse des firmes :
RSE, glocal…
La conclusion permet de résumer la copie, de répondre à la
problématique et d’ouvrir sur un débat annexe du sujet. Inutile de faire une
conclusion-fleuve qui fatigue le correcteur.
A noter, que pour le DS5, je vais évaluer de manière attentive la
conclusion avec un barème particulier, inhabituel, de l’ordre de 3 pts sur les
15 de la dissertation. Donc relisez bien la photocopie fournie lors du cours de
jeudi.
La firme globale
est bien la fille du néolibéralisme qui permet une nouvelle phase de la
mondialisation. Plus que multinationale, elle est transnationale, mais rarement
apatride. Par contre, la mise en concurrence des hommes pour l’emploi est un
des aspects ravageurs de ces firmes qui sont, selon le professeur de management
George TIP surtout « un état d’esprit ».
Enfin, c’est bien dans la circulation sans limites du financement que la firme
globale existe.
Le citoyen
ordinaire condamne souvent ces « world company » et sourie en
regardant les caricatures des « Guignols », mais le consommateur qu’il
est aussi recherche aussi les produits moins chers dont on connait les modes de
fabrication, dignes de l’époque du Germinal de Zola. Alors, la firme globale
est-elle le mal absolue ou permet-elle, comme Renault, de distribuer des
salaires deux fois plus élevés qu’un salaire roumain moyen ?
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