POPULATIONS : LES 10 PAYS LES PLUS PEUPLES DU MONDE
Rang
|
Pays
|
Nombre d’habitants en millions**
|
EVOLUTION
|
|
Taux de croissance en %/an*
|
Nombre de naissances en millions en 2011**
|
|||
1
|
Chine
|
1 434
|
0,5
|
16,3
|
2
|
Inde
|
1 206
|
+ 1,5
|
27,9
|
3
|
Etats-Unis
|
314
|
0,5
|
4,0
|
4
|
Indonésie
|
249
|
1,3
|
4, 6
|
5
|
Brésil
|
199
|
0,9
|
3,0
|
6
|
Pakistan
|
190
|
2,1
|
5,0
|
7
|
Nigéria
|
170
|
+ 2,5
|
6,7
|
8
|
Bangladesh
|
161
|
+ 1,5
|
3,3
|
9
|
Russie
|
143
|
- 0,2
|
1,8
|
10
|
Japon
|
127
|
- 0,1
|
NC
|
21
|
France
|
65,6
|
0,4
|
0,83
|
*Source : Images
économiques du monde 2013, A.Colin, 2012
**source : site
Populations du monde (et INED pour la France)
PIB, PIB en ppa et RNB : LES 16 PAYS LES PLUS RICHES DU MONDE
Rang
|
Pays
|
PIB en 2011
En milliards de dollars *
|
PIB à parité de pouvoir d’achat
En milliards de dollars**
|
RNB
En milliards de dollars
|
Union européenne
|
17 450
|
14 800
|
||
1
|
Etats-Unis
|
15 100
|
14 800
|
15 300
|
2
|
Chine
|
5 900
|
8 800
|
11 440
|
3
|
Japon
|
5 500
|
4 200
|
4 500
|
4
|
Allemagne
|
3 300
|
2 800
|
3 100
|
5
|
France
|
2 600
|
2 100
|
2 200
|
6
|
Royaume-Uni
|
2 300
|
2 100
|
2 300
|
7
|
Brésil
|
2 100
|
2 000
|
2 300
|
8
|
Italie
|
2 100
|
1 700
|
1 900
|
9
|
Inde
|
1 600
|
3 500
|
4 500
|
10
|
Canada
|
1 600
|
1 300
|
1 400
|
11
|
Russie
|
1 500
|
2 200
|
2 400
|
12
|
Espagne
|
1 400
|
1 400
|
1 400
|
13
|
Australie
|
1 200
|
900
|
900
|
14
|
Mexique
|
1 000
|
1 500
|
1 700
|
15
|
Corée du Sud
|
1 000
|
1 400
|
1 600
|
16
|
Pays-Bas
|
800
|
700
|
700
|
Total mondial
|
62 900
|
69 800
|
A noter : il subsiste
d’importantes différences entre les organismes qui publient ces données. Par
exemple, selon le FMI le PIB à parité de pouvoir d’achat total mondial a été de
69 809 millions de dollars et seulement de 55 939 pour la Banque
mondiale.
*source : P.Boniface, L’année stratégique 2013,
A.Colin, 2012
** source : wikipédia à partir des donnes du FMI
Explication des différences entre PIB, PIB à parité de
pouvoir d’acchat et RNB par l’OCDE.
Si
le classement des pays en fonction de leurs performances peut être un exercice
utile et intéressant, il peut aussi induire en erreur, notamment parce que les
indicateurs ne rendent pas compte de toute la réalité. Le PIB est un parfait
exemple des confusions que peut engendrer l’interprétation des tableaux de
classement. Il constitue, certes, une mesure relativement directe de la
production et donne une idée du niveau de prospérité atteint par un pays, à un
moment donné de son histoire et comparativement à ses concurrents. Mais il doit
être manié avec précaution.
Prenons le PIB par habitant au Luxembourg. Depuis
plusieurs années, c’est de très loin le plus élevé de l’OCDE, même par rapport
aux États-Unis. Selon les statisticiens, cet écart est en partie dû aux 90 000
travailleurs frontaliers qui viennent chaque jour d’Allemagne, de France, de
Belgique et des Pays-Bas, travailler au Luxembourg, souvent dans le secteur
lucratif des services financiers. Or, dans les chiffres, ils ne font pas partie
de la population luxembourgeoise. Si c’était le cas, le PIB par habitant serait
moindre, tout en restant parmi les plus élevés de l’OCDE.
Pour comparer les revenus entre pays, il faut tenir
compte des écarts de pouvoir d’achat. Tout voyageur sait que la valeur de 100
dollars US diffère selon le pays où l’on se trouve. Ainsi, si l’on mesure le
PIB par habitant au Japon en se basant sur la valeur de marché actuelle du
dollar, aux taux de changes normaux, il figure parmi les dix pays les plus
riches de l’OCDE. Mais si l’on tient compte des parités de pouvoir d’achat, il
passe au 16e rang. Quant à l’Irlande, elle n’a cessé de progresser dans le
classement basé sur le PIB par habitant depuis 1999, et elle fait désormais
partie des cinq pays de l’OCDE les mieux classés. Plusieurs facteurs expliquent
cette évolution remarquable, notamment un afflux d’investissements étrangers
dans des activités à forte valeur ajoutée. Mais, comme une partie des profits
et des recettes générés par ces entrées d’investissements (et de main-d’oeuvre
étrangère) revient vers les pays d’origine, l’on peut se demander si le PIB par
habitant reflète correctement la richesse réelle de l’Irlande.
Le Revenu national brut (RNB) prend en compte ces
flux entrants et sortants. Dans de nombreux pays, ils tendent à s’équilibrer,
de sorte que le PIB et le RNB ne diffèrent guère. Mais en Irlande, les sorties
de bénéfices et de revenus, effectuées essentiellement par les grandes
entreprises multinationales qui y sont implantées, excèdent de très loin les
rapatriements de revenus. Ainsi, dans un classement établi en fonction du RNB,
l’Irlande se retrouverait au 17e rang. En d’autres termes, alors que les
revenus par habitant sont élevés en Irlande, le RNB indique qu’il en subsiste
moins dans le pays que ne le laisserait penser le PIB. À titre de comparaison,
s’agissant du RNB, le Japon est en 13e position, du fait des importants flux
financiers nets provenant des entreprises et des travailleurs implantés à
l’étranger. L’Irlande n’en demeure pas moins l’une des économies les plus
dynamiques de l’OCDE, dont le revenu réel net augmente depuis le milieu des
années 90. Comparé à la moyenne d’autres pays de l’OCDE dont les statistiques
corrigées de l’inflation et des différences de pouvoir d’achat sont
disponibles, le PIB irlandais était inférieur de 12 % en 1995, et supérieur de
22 % en 2003. Quant au RNB, inférieur de 20 % à la moyenne en 1995, il
dépassait la moyenne de 4 % en 2003, une progression moindre que celle du PIB,
mais néanmoins considérable. Bien entendu, la valeur statistique d’un
classement peut diminuer si plusieurs pays sont regroupés, comme c’est le cas
dans les graphiques présentés ici. Si le classement aide à évaluer la
performance, l’on doit être très attentif au choix de l’étalon de référence et
à sa signification.
Références
Pour des résultats plus détaillés, consultez : Parités de pouvoir d’achat
et dépenses réelles : année de référence 2002, (Édition 2004).
©L’Observateur
de l’OCDE n° 246/247, décembre
2004-janvier 2005
Compléments :
Définition: Cet indicateur donne
le produit intérieur brut (PIB) ou la valeur de tous les biens et services
produits au sein d'une nation dans une année donnée. PIB d'un pays à parité de
pouvoir (PPA) est la valeur la somme de tous les biens et services produits
dans le pays évalués aux prix en vigueur aux États-Unis. C'est la mesure la
plupart des économistes préfèrent quand on regarde par habitant et le bien-être
lorsque l'on compare les conditions de vie ou de l'utilisation des ressources
entre les pays. La mesure est difficile à calculer, comme une valeur dollar
américain doit être attribuée à tous les biens et services dans le pays,
indépendamment de savoir si ces biens et services ont un équivalent direct aux
États-Unis (par exemple, la valeur d'un char à bœufs ou non-US d'équipements
militaires); en conséquence, les estimations des PPA pour certains pays sont
basées sur un ensemble de petites et parfois différentes de biens et services.
En outre, de nombreux pays ne participent officiellement au projet de la Banque
mondiale PPP qui calcule ces mesures, alors les estimations du PIB résultant de
ces pays peuvent manquer de précision. Pour de nombreux pays en développement,
fondées sur les PPA du PIB mesures sont des multiples du taux de change
officiel (REL) mesure. La différence entre les REL et les valeurs libellées en
PPA du PIB pour la plupart des pays industrialisés weathly sont généralement
beaucoup plus petits.
Le revenu
national brut en parité de pouvoir d'achat (PPA) est le RNB converti à un
taux de change qui permet de gommer les différences de prix entre pays. Pour un
pays donné, un dollar US exprimé en PPA (valant alors, par exemple, 1,13 dollar US) a
le même pouvoir d'achat dans ce pays qu'un dollar américain aux États-Unis.
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