Conclusion du chapitre 1

CONCLUSION GENERALE DU CHAPITRE 1

4 idées clés :

-       1. Industrialisation limitée à l’Occident

Thèse de Kenneth POMERANZ « La Grande divergence » 2000

-       2. Essor du capitalisme :

-       Thèse de Karl POLANYI « La Grande transformation » 1944

=Monétarisation des sociétes

=essor des firmes La « société anonyme, pierre angulaire du capitalisme » Fr. PERROUX

Un capitalisme surtout marchand = 1^ère phase de la mondialisation (internationalisation)

-       3. Naissance d’une société industrielle

« naissance de notre monde «  JP RIOUX

-monde urbanisé

-monde de transports

-société fragmentée entre patronat/ouvriers

-d’où opposition libéralisme/socialisme

-socialisme encore faible

-       4. Grandes puissances en 1914 sont européennes : « les années vertige de l’Europe » Philip BLOM journaliste et hist all (Books)

-           Valeur des exportations de marchandises de 1820 et 1913 en Europe

-                                       (en millions de dollars et en prix constants)

Pays	1820	1870	1913	Evolut° 1870-1913	Rang mondial
Pays européens
Roy-Uni	1 125	12 237	39 348	x 3,2	1
Allemagne		6 761	38 200	X 5,6	2
France	487	3 512	11 292	X 3,2	4
Belgique	92	1 237	7 318	X 5,9	6
Russie			6 666		7
Suisse	147	1 107	5 735	X 5,2	8
Italie	339	1 788	4 621	X 2,6	9
Pays-Bas		1 727	4 329	X 2,5	10
Espagne	137	850	3 697	X 4,3	13
Suède		713	2 670	X 3,7	15
Autriche	47	467	2024	X 4,3	16
Pays non européens
Etats-Unis	251	2 495	19 196	X 7,7	3
Inde		3 466	9 480	X 2,7	5
Chine		1 398	4 197	X 3	11
Canada		724	4 044	X 5,6	12
Australie		455	3 392	X 7,5	14
Mexique		242	2 363	X 9,7	17
Argentine		222	1 936	X 8,7	18
Brésil		854	1 888	X 2,2	19
Japon		51	1 684	X 33	20

-           Source : Angus Maddison, L’économie mondiale. Une perspective millénaire. OCDE, 2001.

-          

Seuls les Etats-Unis sont une grande puissance en 1914, mais incomplète (isolationisme)

5 synthèse :

Pour l’historien français, Jean-Pierre RIOUX, la RI est une rupture majeure dans l’histoire de l’humanité : « C’est l’acte de naissance de notre monde ». Cela signifie la mise en place d’un monde éco fondé sur l’entreprise et l’échange et dominé pendant tout le XIXème siècle par l’ « ère britannique » (Maddison), où la puissance brit illustre celle plus globale des Européens ainsi que des pays issus de l’immigration eur. Ce monde est plus inégal à toutes les échelles du niveau mondial entre pays industrialisés et non industrialisés (souvent soumis = colonisation) au niveau local (fragmentation urbaine avec l’essor de la civilisation automobile).