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Toulouse.
Auteur : Serge BOYER. Professeur agrégé d'histoire-géographie. Au lycée Ozenne dep 2002, j'ai eu des activités de formation à l'IUFM et participé à des manuels et rédigé des articles dans la revue "Espace Prépas". Enseigne en CPGE depuis 2009. Auteur principal du nouveau manuel "réussir sa prépa" sorti en 2017 chez Studyrama et réactualisé pour le nouveau programme (sortie juin 2021). Jurys : CAPES, ECRICOME, TBS, GEM. Chargé de cours à TSE sur l'histoire des faits économiques et de TD de géopolitique à l'Université Jean Jaurès. Mail : sergeboyer@netcourrier.com

jeudi 20 décembre 2012

STATISTIQUES REFERENCES N°1 : LES ETATS


POPULATIONS :   LES 10 PAYS LES PLUS PEUPLES DU MONDE
Rang
Pays
Nombre d’habitants en millions**
EVOLUTION
Taux de croissance en %/an*
Nombre de naissances en millions en 2011**
1
Chine
1 434
0,5
16,3
2
Inde
1 206
+ 1,5
27,9
3
Etats-Unis
314
0,5
4,0
4
Indonésie
249
1,3
4, 6
5
Brésil
199
0,9
3,0
6
Pakistan
190
2,1
5,0
7
Nigéria
170
+ 2,5
6,7
8
Bangladesh
161
+ 1,5
3,3
9
Russie
143
- 0,2
1,8
10
Japon
127
- 0,1
NC
21
France
65,6
0,4
0,83
*Source : Images économiques du monde 2013, A.Colin, 2012
**source : site Populations du monde (et INED pour la France)


PIB, PIB en ppa et RNB : LES 16 PAYS LES PLUS RICHES DU MONDE
Rang
Pays
PIB en 2011
En milliards de dollars *
PIB à parité de pouvoir d’achat
En milliards de dollars**
RNB
En milliards de dollars

Union européenne
17 450
14 800

1
Etats-Unis
15 100
14 800
15 300
2
Chine
5 900
8 800
11 440
3
Japon
5 500
4 200
4 500
4
Allemagne
3 300
2 800
3 100
5
France
2 600
2 100
2 200
6
Royaume-Uni
2 300
2 100
2 300
7
Brésil
2 100
2 000
2 300
8
Italie
2 100
1 700
1 900
9
Inde
1 600
3 500
4 500
10
Canada
1 600
1 300
1 400
11
Russie
1 500
2 200
2 400
12
Espagne
1 400
1 400
1 400
13
Australie
1 200
900
900
14
Mexique
1 000
1 500
1 700
15
Corée du Sud
1 000
1 400
1 600
16
Pays-Bas
800
700
700
Total mondial
62 900
69 800

A noter : il subsiste d’importantes différences entre les organismes qui publient ces données. Par exemple, selon le FMI le PIB à parité de pouvoir d’achat total mondial a été de 69 809 millions de dollars et seulement de 55 939 pour la Banque mondiale.
*source : P.Boniface, L’année stratégique 2013, A.Colin, 2012
** source : wikipédia à partir des donnes du FMI
Explication des différences entre PIB, PIB à parité de pouvoir d’acchat et RNB par l’OCDE.
Si le classement des pays en fonction de leurs performances peut être un exercice utile et intéressant, il peut aussi induire en erreur, notamment parce que les indicateurs ne rendent pas compte de toute la réalité. Le PIB est un parfait exemple des confusions que peut engendrer l’interprétation des tableaux de classement. Il constitue, certes, une mesure relativement directe de la production et donne une idée du niveau de prospérité atteint par un pays, à un moment donné de son histoire et comparativement à ses concurrents. Mais il doit être manié avec précaution.
Prenons le PIB par habitant au Luxembourg. Depuis plusieurs années, c’est de très loin le plus élevé de l’OCDE, même par rapport aux États-Unis. Selon les statisticiens, cet écart est en partie dû aux 90 000 travailleurs frontaliers qui viennent chaque jour d’Allemagne, de France, de Belgique et des Pays-Bas, travailler au Luxembourg, souvent dans le secteur lucratif des services financiers. Or, dans les chiffres, ils ne font pas partie de la population luxembourgeoise. Si c’était le cas, le PIB par habitant serait moindre, tout en restant parmi les plus élevés de l’OCDE.
Pour comparer les revenus entre pays, il faut tenir compte des écarts de pouvoir d’achat. Tout voyageur sait que la valeur de 100 dollars US diffère selon le pays où l’on se trouve. Ainsi, si l’on mesure le PIB par habitant au Japon en se basant sur la valeur de marché actuelle du dollar, aux taux de changes normaux, il figure parmi les dix pays les plus riches de l’OCDE. Mais si l’on tient compte des parités de pouvoir d’achat, il passe au 16e rang. Quant à l’Irlande, elle n’a cessé de progresser dans le classement basé sur le PIB par habitant depuis 1999, et elle fait désormais partie des cinq pays de l’OCDE les mieux classés. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution remarquable, notamment un afflux d’investissements étrangers dans des activités à forte valeur ajoutée. Mais, comme une partie des profits et des recettes générés par ces entrées d’investissements (et de main-d’oeuvre étrangère) revient vers les pays d’origine, l’on peut se demander si le PIB par habitant reflète correctement la richesse réelle de l’Irlande.
Le Revenu national brut (RNB) prend en compte ces flux entrants et sortants. Dans de nombreux pays, ils tendent à s’équilibrer, de sorte que le PIB et le RNB ne diffèrent guère. Mais en Irlande, les sorties de bénéfices et de revenus, effectuées essentiellement par les grandes entreprises multinationales qui y sont implantées, excèdent de très loin les rapatriements de revenus. Ainsi, dans un classement établi en fonction du RNB, l’Irlande se retrouverait au 17e rang. En d’autres termes, alors que les revenus par habitant sont élevés en Irlande, le RNB indique qu’il en subsiste moins dans le pays que ne le laisserait penser le PIB. À titre de comparaison, s’agissant du RNB, le Japon est en 13e position, du fait des importants flux financiers nets provenant des entreprises et des travailleurs implantés à l’étranger. L’Irlande n’en demeure pas moins l’une des économies les plus dynamiques de l’OCDE, dont le revenu réel net augmente depuis le milieu des années 90. Comparé à la moyenne d’autres pays de l’OCDE dont les statistiques corrigées de l’inflation et des différences de pouvoir d’achat sont disponibles, le PIB irlandais était inférieur de 12 % en 1995, et supérieur de 22 % en 2003. Quant au RNB, inférieur de 20 % à la moyenne en 1995, il dépassait la moyenne de 4 % en 2003, une progression moindre que celle du PIB, mais néanmoins considérable. Bien entendu, la valeur statistique d’un classement peut diminuer si plusieurs pays sont regroupés, comme c’est le cas dans les graphiques présentés ici. Si le classement aide à évaluer la performance, l’on doit être très attentif au choix de l’étalon de référence et à sa signification.
Références
Pour des résultats plus détaillés, consultez : Parités de pouvoir d’achat et dépenses réelles : année de référence 2002, (Édition 2004).
Pour plus d’information sur les PPA, voir www.oecd.org/std/ppp.
©L’Observateur de l’OCDE n° 246/247, décembre 2004-janvier 2005
Compléments :
Définition: Cet indicateur donne le produit intérieur brut (PIB) ou la valeur de tous les biens et services produits au sein d'une nation dans une année donnée. PIB d'un pays à parité de pouvoir (PPA) est la valeur la somme de tous les biens et services produits dans le pays évalués aux prix en vigueur aux États-Unis. C'est la mesure la plupart des économistes préfèrent quand on regarde par habitant et le bien-être lorsque l'on compare les conditions de vie ou de l'utilisation des ressources entre les pays. La mesure est difficile à calculer, comme une valeur dollar américain doit être attribuée à tous les biens et services dans le pays, indépendamment de savoir si ces biens et services ont un équivalent direct aux États-Unis (par exemple, la valeur d'un char à bœufs ou non-US d'équipements militaires); en conséquence, les estimations des PPA pour certains pays sont basées sur un ensemble de petites et parfois différentes de biens et services. En outre, de nombreux pays ne participent officiellement au projet de la Banque mondiale PPP qui calcule ces mesures, alors les estimations du PIB résultant de ces pays peuvent manquer de précision. Pour de nombreux pays en développement, fondées sur les PPA du PIB mesures sont des multiples du taux de change officiel (REL) mesure. La différence entre les REL et les valeurs libellées en PPA du PIB pour la plupart des pays industrialisés weathly sont généralement beaucoup plus petits.
Source: CIA World Factbook - Version du Janvier 1, 2012

Le revenu national brut en parité de pouvoir d'achat (PPA) est le RNB converti à un taux de change qui permet de gommer les différences de prix entre pays. Pour un pays donné, un dollar US exprimé en PPA (valant alors, par exemple, 1,13 dollar US) a le même pouvoir d'achat dans ce pays qu'un dollar américain aux États-Unis.

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